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Le fruit défendu

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Le fruit de l’arbre de la connaissance
Le fruit de l’arbre de la connaissance
par Gilles BERNHEIM
Remise en cause du "péché originel" - Nouvelles pistes de lecture Nature de l'interdiction divine - La bonne connaissance et la mauvaise Qu'est-ce que connaître - Refus de réduire l'autre à soi-même Le risque de s'échapper du monde - De la faute d'Adam au meurtre d'Abel
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Ethique juive de l’action sociale
Travail et loisir dans le judaïsme
par Yeshaya DALSACE
Transcender le temps - La révélation de l'immuable La rupture du Chabat - Une place pour l'homme La signification du travail - Valeur morale et aliénation Questions de la salle - Souffrance et progrès - Les ultra-orthodoxes et le travail - travail et aliénation - année sabbatique
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L'illusion du libre arbitre - Et le postulat scientifique d'une causalité Le libre choix au jardin d'Eden - Chez Maïmonide, Nahmanide et Spinoza Deux interprétations - D'un passage des Pirqé Avot Le déterminisme - Dans le corpus scripturaire juif La position du rav Shlomo Eliashov - A partir du Midrash Tanhuma La question morale - Et le déterminisme absolu
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Documents
 

L'homme et la femme
Quitter ses parents
La Bible utilise une expression forte pour parler du mariage des enfants, elle dit que l'homme "abandonne son père et sa mère". Pour Rachi, la lecture est "psychanalytique", il s'agit pour le sujet qui se marie d'abandonner définitivement la relation incestueuse avec les géniteurs.
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Quel mot pour arbre ?
Etz ou Ilan ?
Dans le Texte biblique ETZ désigne à la fois l’arbre et le bois. C’est n’est que dans la langue des Sages, l’Hébreu dit michnique, que ETZ se réduit à son acception de BOIS, tandis qu’un mot d’origine araméenne, ILAN, est employé pour parler de l’ARBRE. Et pourtant, lorsqu’on prononce la bénédiction adéquate avant de consommer un fruit de l’arbre, les Sages ne disent pas boré peri hailan, mais bien : BORE PERI AETZ.
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Le fruit interdit
Manger de tout sauf…
Le chapitre II de la Genèse présente une double injonction divine : manger de tous les fruits du jardin, mais ne pas manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. La lecture occidentale a souvent occulté la première parole qui est injonction de jouissance
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Adam et Eve
Le renvoi de l'Eden
Dans le Bible, la faute entraîne le plus souvent l'exil. Le fauteur se retrouve loin du lieu de son origine, et il doit apprendre à vivre sans basculer dans une nostalgie mortifère. L'accès au jardin d'Eden est barré pour Adam et Eve qui devront construire dorénavant leur propre paradis.
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La création de l’Homme
La bénédiction divine
La première parole exprimée par Dieu à l’Humain, mâle et femelle, est une bénédiction : fructifier et multiplier. Juste après, il offre tous les végétaux comme nourriture, sans la moindre restriction. Dans le chapitre 2, Dieu énonce l’interdit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
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Le jardin d’Eden
Adam promu jardinier
Dieu ne crée pas un Adam rabbin, mais un Adam jardinier. Son rôle n’est pas d’étudier ou de prier toute la journée, mais de travailler le jardin et de le préserver. Les commentateurs précisent que l'homme doit se conduire moralement à l'égard de la nature.
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Les risques de la non-communication
Eve et le serpent
Alors que Dieu avait interdit à Adam de manger des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Eve annoncera au serpent l’interdiction d’y toucher. La non-communication entre Adam et Eve fut à l’origine de ce changement. Selon le midrash, ce rajout coûtera le jardin d’Eden à Adam et Eve. D’où la formule de nos maîtres : "Qui en fait trop, perd".
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La faute originelle
La nudité d'Adam et Eve
Après la consommation du fruit interdit, Adam et Eve prennent conscience de leur transgression. Ils cachent alors leur nudité avec des feuilles de figuier. D'après certains maîtres, le figuier était l'arbre interdit par Dieu, dont les feuilles servirent à cacher la honte. Tel est le sens du mot "malbouch"en hébreu, "habit"qui signifie littéralement "cache-honte".
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Genèse, chapitre 2
La joie de la connaissance divine
Genèse, chapitre 2, verset 9 , Commentaire du Sforno
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La femme et la Torah
Les femmes d’abord
Au commencement Dieu parla à Adam, qui se chargea de transmettre à Eve l’interdiction de consommer le fruit interdit. La stratégie connut les conséquences que l’on sait. Pour les rabbins, c’est afin de corriger l’erreur originelle que Dieu, au mont Sinaï, décida de parler aux femmes d’abord. Le succès fut au rendez-vous.
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Eve et Sarah
La grandeur de Sarah
A l’analyse, Sarah représente une Eve accomplie. Alors que la première femme succombe sous les paroles du serpent, Sarah reste toujours fidèle à Dieu. Elle devient alors un modèle pour toutes les femmes vertueuses (écheth haïl).
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Le premier Adam
Grandeur et décadence de l’Homme
La lecture midrashique offre toujours des interprétations étonnantes comme celle concernant la taille d’Adam, avant et après la faute. Bien entendu, il ne s’agit pas de taille physique mais de grandeur morale.
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Un enseignement du Zohar
Un fruit aux mille vertus
Si la Bible ne connaît pas la "pomme d'Adam"qui a fait chuter l'homme, le Zohar connaît ce fruit comme symbole de l'élévation spirituelle. Cette pomme est mentionnée dans le Cantique des Cantiques, et Rabbi Hiya va en donner une lecture allégorique, car la pomme désigne la communauté d'Israël.
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Rites au féminin
Réparer la faute originelle
D’après le midrash, les mitsvoth ou les coutumes qui incombent à l’épouse sont liées à la faute d’Eve. Il ne s’agit pas pour autant de culpabiliser les femmes du poids du péché originel, mais au contraire de souligner la réparation (la cabale parle de tikoun) réalisée par l’accomplissement des commandements avec amour.
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Le fruit interdit
Un ordre double
Le chapitre II de la Genèse présente une double injonction divine : manger de tous les fruits du jardin, mais ne pas manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. La lecture occidentale a souvent occulté la première parole qui est injonction de jouissance.
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Différenciation de l'enseignement en fonction du public auquel il s'adresse
Les besoins de l'adolescent : Point de vue Midrachiste
par André FRAENCKEL
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