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La semaine de 4 jours remise en question  (mardi 2 mars 2010)

Surcharges horaires et rythmes biologiques

Comment maintenir la vigilance de l’élève ?

Les emplois du temps "intensifs" de l’école juive dissuadent parfois les parents d’y envoyer leurs chers petits… Matières juives, fêtes et chabats obligent les établissements à concentrer les heures de cours et alourdir les emplois du temps. Pas question en tous cas de passer à la semaine de quatre jours telle qu’on la pratique dans le public. Or, voici qu’un rapport de l’Académie de médecine vient de relancer le débat. La semaine de quatre jours serait loin d’être le régime idéal qu’on avait prétendu.

Depuis 2008, 95% des écoles primaires ont opté pour ce rythme de travail que l’Académie juge désormais "néfaste" et "pas en cohérence" avec les rythmes biologiques de l’enfant… La situation est paradoxale, la formule avait justement été mise en place pour mieux respecter le rythme de l’enfant. La semaine de quatre jours convient à la majorité des parents qui y trouvent une organisation du quotidien simplifiée, plus de souplesse pour les activités extrascolaires ou les départs en week-end.

Une seule solution pour l’Académie : se calquer sur le modèle européen. Les petits Allemands et Finlandais ont 188 jours de classes et les Anglais, 190, là où les Français concentrent le programme sur 144 jours. Pour cela, il faudrait réduire la durée des vacances et aménager la semaine sur 4 jours et demi ou 5 jours sans travail le samedi.

Les écoles juives sont très conscientes de ce problème. Malgré les fêtes religieuses et laïques, on est tout de même tenu d’y travailler autant de jours que dans le public. Encore faut il faire entrer dans ce calendrier environ une dizaine d’heures de kodech (enseignement religieux : ’Houmach, Talmud, Dinim…) en plus des heures d’enseignement général, un véritable casse tête pour les directeurs d’établissement.