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Manger cacher à la cantine (mercredi 20 janvier 2010) Une cantine à la carte ou au menu…Un casse-tête pour satisfaire aux exigences de chacun Le principe de laïcité passe par les assiettes. L’organisation de la cantine scolaire et surtout de ses menus est devenue un véritable cauchemar pour les directeurs d’établissements publics.
Certains parents tentent d’apporter un certificat de leur médecin précisant que leur enfant ne mange pas de viande. Mais le dispositif est plus strict : il faut contractualiser l’accord entre un animateur, un médecin scolaire et les parents, si l’on veut une personnalisation. Jusqu’à présent, les médecins scolaires ont toujours accepté pour des questions d’allergie mais refusé pour des questions religieuses. Théoriquement, le service de restauration doit proposer un menu de substitution. Concrètement, on retrouve souvent des oeufs à la place du poisson et il y a rarement de quoi servir autant de "menus bis" que d’enfants qui en souhaitent. Question de proportion culturelle à l’échelle de l’école. Au final, de plus en plus d’enfants mangent non pas un repas complet mais seulement l’entrée et le dessert. Tout en payant plein tarif, ce qui ne manque pas de faire grincer les parents. Quand un grand nombre d’élèves respectent les règles religieuses, juives ou musulmanes, dans une école, certains plats tendent à disparaitre de la carte. Notamment ceux à base de viande, qui sont pourtant des classiques de la nourriture en collectivité (hachis parmentier, spaghettis bolognaise…) |