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Violences en milieu scolaire (mardi 27 avril 2010) L’école juive concernée ?Ne pas laisser la violence s’installer dans le quotidien des élèves L’école juive est-elle à l’abri du phénomène de violence qui atteint le public ? A priori oui répondent les enseignants et directeurs d’école. Mais on aurait tort de ne pas rester vigilant s’empressent-ils d’ajouter. Dans les écoles privées en général, les phénomènes de violence sont beaucoup moins fréquents. Cela tient au recrutement, à l’encadrement, au fait, expliquent les spécialistes, que l’école privée répond à un choix des parents, se vit moins de façon imposée et génère donc moins de frustrations. Les exigences des parents en matière d’encadrement sont aussi plus grandes comme leur implication dans la vie scolaire. Le FSJU a prévu de tenir en juillet prochain une Assemblée générale des directeurs et chefs d’établissement pour confronter leurs expériences et leurs solutions. Melamed ne manquera pas de vous informer sur ces travaux. Côté école publique, les plans anti-violence à l’école se succèdent. La direction de l’enseignement du FSJU a d’ailleurs été sollicitée pour participer à la vaste réflexion en cours lancée par le Ministère de l’Education sur le sujet. Le rapport sur la violence en milieu scolaire remis au ministre avance quatre propositions : Une charte de la vie scolaire qui instituerait des conseils d’élèves et redonnerait du sens au rôle de délégué de classe dans la gestion des petits conflits. Une formation des enseignants revue qui accorderait plus de place à l’implication des enseignants dans la vie collective de l’établissement. La mission recommande que la formation initiale des enseignants démarre à partir de modules obligatoires professionnalisants dispensés dès la deuxième année de licence, qui s’appuieraient sur des mises en situation. Des familles impliquées. Dès la rentrée scolaire, un contrat d’objectifs serait signé par l’élève, la famille, le professeur principal et le chef d’établissement. Les familles seraient plus durablement associées à la vie de l’établissement et aux actions éducatives. La sanction éducative privilégiée. Est prônée une application positive de la sanction, en rendant à l’exclusion son caractère exceptionnel. Serait prohibée l’exclusion de classe - hors cas où la présence de l’élève peut s’avérer dangereuse - au profit de la sanction éducative. La place des travaux d’intérêt général serait renforcée. |